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lundi 11 mars 2013

Les racines antisémites et antidémocratiques de Hugo Chàvez

Je viens de lire cet excellent article de jacques Benillouche sur Temps et Contre Temps qui nous en apprend plus sur Hugo Chàvez, notamment ses liens avec l'extrême droite antisémite.

Extrait (lisez le ici) :

HUGO CHAVEZ : ECHEC ET MAT ou les racines du mal antisémite

Chàvez et Cresole, antidémocrate et négationniste

Chavez s'était longtemps abreuvé des œuvres de Norberto Ceresole, idéologue argentin antisémite, proche des Carapintadas et avait été séduit par son nationalisme anti-impérialiste exacerbé. Il a subi une influence idéologique profonde auprès de ce politologue et sociologue qui s’était illustré comme l’un des auteurs négationnistes latino-américains les plus prolifiques. Affichant une proximité idéologique forte avec Robert Faurisson, dont il se déclarait volontiers l’élève et qu’il citait abondamment dans ses écrits, ou avec Roger Garaudy qui préfaça l’un de ses livres, Norberto Ceresole se réclamait d’un péronisme autoritaire et «post-démocratique» reposant sur le triptyque «caudillo-armée-peuple» et se voulait nationaliste révolutionnaire.

Ses écrits, où se mêlent culte du chef, hantise de la démocratie libérale, antisionisme radical et négation du génocide juif, ont valu à Ceresole d’être taxé de fasciste et d’antisémite. Ils n’en ont pas moins exercé une influence significative sur de nombreux cadres militaires latino-américains et sur Chavez en particulier. Connu pour ses ouvrages négationnistes, souvent taxé de fascisme et d'antisémitisme, il avait écrit un livre polémique «La question juive et l’État d’Israël». En mai 2006, Hugo Chavez reconnaitra cette amitié, évoquant «un grand ami» et «un intellectuel respectable» lors de l'émission télévisée.

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