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lundi 14 mai 2012

Pendant que 23 soldats sont tués en Syrie, des combats éclatent au Liban

L'opinion des experts est qu'Assad peut tenir encore longtemps, peut être deux ans, mais qu’après le remplacement de son régime par un régime sunnite l’équilibre du Liban sera rompu et qu'une guerre civile éclatera entre sunnites et les chiites du Hezballah.

Le Point Au moins 23 soldats des troupes régulières syriennes ont péri lundi lors de violents combats contre des rebelles à Rastane, une ville de la province de Homs (centre) dont le contrôle échappe depuis des mois au régime, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Des dizaines d'autres militaires ont été blessés et trois blindés de l'armée détruits dans ces affrontements, a précisé l'OSDH, qui rappelle que de violents bombardements ont tué dimanche un enfant et fait des dizaines de blessés parmi les civils dans cette ville.

Avec ces opérations, l'armée tente de lancer un assaut sur la ville rebelle, où sont retranchés de nombreux insurgés, affirme l'OSDH
Et pendant ce temps au Liban :  
TRIPOLI (Reuters) Nouvel Observateur  - Des combats entre des membres de la minorité alaouite favorable au président syrien Bachar al Assad et des habitants sunnites ont fait au moins trois morts dans la ville libanaise de Tripoli, ont rapporté dimanche des témoins et des sources sécuritaires.
Les affrontements au lance-roquettes et à l'arme automatique ont commencé dans la nuit de samedi à dimanche dans une enclave alaouite et dans les quartiers voisins à majorité sunnite de la ville portuaire, située à 70 km au nord de Beyrouth.
Une petite communauté alaouite vit à Tripoli, qui a accueilli de nombreux réfugiés syriens depuis le début du soulèvement contre Bachar al Assad il y a quatorze mois et dont la population, en majorité sunnite, est très remontée contre la répression des manifestations par le régime syrien.
Ces affrontements font craindre une contagion des violences au Liban, où la Syrie est restée très influente depuis le retrait sous la pression internationale de ses derniers soldats en 2005, grâce notamment à ses alliés du Hezbollah chiite, seul parti libanais à disposer d'un arsenal militaire.

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