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mardi 23 novembre 2010

Liban, meurtre de Rafik Hariri: selon la chaîne canadienne CBC il y des preuves accablantes contre le Hezbollah et des négligences ont été commises par letribunal spécial international

CBC  et ici 


Selon la CBC, l'examen d'appels téléphoniques montrerait que des responsables du Hezbollah ont communiqué avec des propriétaires de téléphones portables utilisés pour coordonner l'explosion qui a tué Rafic Hariri. Découverte réalisée par le Tribunal spécial pour le Liban, créé en 2007 par l'ONU, dans le but d'identifier et de juger les assassins présumés de l'ancien Premier ministre libanais, mort dans l'explosion d'une camionnette à Beyrouth en 2005.  
Ces preuves seraient accablantes pour le Hezbollah... Mais elles auraient été égarées par le Tribunal spécial pour le Liban
La critique des failles de l'enquête
En plus d'incriminer le Hezbollah, la CBC pointe les failles de l'investigation menée par cette instance. Selon elle, le Tribunal spécial pour le Liban a notamment rejeté à plusieurs reprises les conclusions de ses enquêteurs, entre autres pour des raisons politiques. 
Par ailleurs, le documentaire canadien accuse le Tribunal de ne pas avoir correctement protégé un officier libanais, le colonel Wissam Eid, tué après avoir établi l'existence de ce réseau de téléphones utilisés par les assassins.  
Enfin, le reportage de la CBC révèle que les enquêteurs ont pendant un temps soupçonné le chef des renseignements, Wissam al-Hassan, d'avoir joué un rôle dans le meurtre de Rafic Hariri. Mais à l'époque, l'ONU n'aurait pris aucune mesure contre lui pour des motifs diplomatiques. "Il aurait été le mieux placé pour fournir des informations sur tous les aspects de Hariri, de ses manoeuvres politiques, en passant par ses déplacements et ses dispositifs de sécurité", mentionne une note diplomatique confidentielle de l'ONU, obtenue par la CBC. "Son alibi est insuffisant et incohérent, et ne semble pas avoir été vérifié de manière indépendante", ajoute la télévision. 

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