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lundi 13 octobre 2014

Avec 1000 exécutions, des yeux crevés et des oreilles coupées , l'Iran est il vraiment modéré ?

Nous nous rappelons tous  l'offensive de charme iranienne avec l'ayatollah Rouhani notamment  en janvier 2014 à Davos :

...Très applaudi par un auditoire qui, visiblement, avait envie d'entendre ce discours, M. Rohani a affirmé que « l'engagement constructif » était « l'un des piliers » de la politique de son gouvernement, et qu'il entendait le mettre au service d'une ambition : intégrer l'Iran dans le groupe des économies émergentes. « L'Iran a le potentiel pour être dans les dix premières économies mondiales dans les trois prochaines décennies, a-t-il dit. Son économie est prometteuse et peut rejoindre les économies émergentes. »...


Les esprits moins naïfs continuent d'alerter l'opinion sur les agissements criminels du régime de Téheran sous la main de fer du Grand Ayatollah Khamenei, le véritable despote du pays: 

Ayatollah Rouhani , grand séducteur Photo RT

Gatestone Institute (25/9/14 ),  Adaptation française ©http://danilette.over-blog.com extraits :

Alors que le monde a les yeux tournés sur l'État islamique et tandis que le Président iranien, Hassan Rouhani se trouve aux Nations-Unies à New-York, l'Iran a les mains libres pour les exécutions, arrestations de masse des minorités et désormais l'exécution de l'Ayatollah Boroujerdi, si toutefois il ne meure pas dans une forme d'exécution passive car sa santé s'est gravement détériorée et
 on lui refuse tout soin médical dont il a un besoin crucial.

Cela fait 8 ans que l'Ayatollah Boroujerdi a été condamné à une peine de 11 ans de prison et que les autorités iraniennes essaient de le tuer. La menace de son exécution intervient seulement 24 heures après qu'il ait réussi à envoyer une lettre au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon....Cette menace d'exécution intervient seulement un jour après que la dernière lettre de l'ayatollah Boroujerdi à M. Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations Unies a été publié le 22 Septembre. Dans cette lettre, l'ayatollah Boroujerdi critique vivement le gouvernement de l'Iran pour avoir mal géré l'argent public, pour sa corruption et pour son financement de causes (soutien à la Syrie, Palestine etc.) dans d'autres pays musulmans, au lieu d'investir pour le bien de ​​ses propres citoyens, la lutte contre le chômage, contre la pauvreté endémique et de régler le besoin désespéré de soins de santé .Boroujerdi, qui a un très grand nombre de supporters et est connu dans le monde entier comme le "Mandela iranien", a également imploré l'Assemblée générale de l'ONU d'aider le peuple de l'Iran au nom de l'histoire et des générations futures.

Appel de la Résistance iranienne à sauver l’ayatollah Boroujerdi

bourogerdiCNRI - La Résistance iranienne appelle l’ensemble des instances et des organes de défense des droits de l’homme dans le monde à intervenir de toute urgence pour sauver l’ayatollah Hossein Kazemini Boroujerdi, prisonnier politique menacé d’exécution.
Le 4 octobre, à la suite du sit-in et de l’insistance de sa famille pour le voir, ses proches ont obtenu une courte visite. Les gardiens l’ont amené pieds et mains enchainés au parloir.
Il arrivait d’une cellule du quartier dit de la Quarantaine réservé aux détenus sur le point d’être exécutés. Il était dans un très mauvais état de santé. Il a dit être soumis à des tortures violentes.

L’ayatollah Boroujerdi a été brusquement été transféré le 1 octobre du quartier spécialement réservé au clergé de la prison d’Evine de Téhéran au quartier disciplinaire en isolement. La semaine précédente, le mollah Mohammad Movahedi, le procureur spécial du clergé, dans une visite, lui avait dit que ses convictions et ses opinions donnaient une interprétation différente de l’islam de celle de Khamenei et que c’était « hérésie et apostasie » qui lui valait la peine capitale.

M. Kazemini Boroudjerdi a été arrêté en octobre 2006 et condamné dans un simulacre de procès à onze ans de prison. Ses huit années de prison lui ont fait contracter de multiples maladies qui lui font vivre un calvaire. Il est dans un état grave et privé de tous soins médicaux.

Et une ONG, le CSDHI vient de publier le bilan provisoire de la présidence Rouhani, une exécution toutes les 8 heures...

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 5 octobre 2014

exécutions en IranCSDHI - Sous le mandat de Rohani, plus d’un millier de condamnés ont été exécutés. Cependant de nombreuses autres exécutions ont lieu mais ne sont jamais révélées. Au moins 27 femmes, 12 détenus mineurs au moment de leur arrestation et 20 prisonniers politiques figurent au nombre des exécutés, ainsi que 57 exécutions publiques. Durant cette période, beaucoup de prisonniers ont aussi été tués sous la torture.

Dans un message à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort le 10 octobre,  Maryam Radjavi, Présidente-élue de la Résistance iranienne, a déclaré que plus d’un millier d’exécutions en Iran sous le mandat de Rohani, dont un grand nombre de prisonniers politiques, fait éclater le scandale de l’illusion de modération dans ce régime et des partisans de la complaisance avec la tyrannie. Cela rend encore plus pressante la nécessité de renvoyer le bilan des exactions barbares et systématiques du régime en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU et les dirigeants de ce régime devant la justice.

La dictature religieuse, a-t-elle poursuivi, de par son histoire, son idéologie, ses lois et sa politique quotidienne, est un gouvernement de la peine de mort. Elle pend une personne toutes les huit heures et s’avère incapable de rester au pouvoir sans pendaisons. Ce régime des mollahs utilise le châtiment cruel de la peine de mort, spécialement en public, pour créer une atmosphère de terreur afin de contenir la fureur d’un peuple excédé par l’oppression, l’inflation, la pauvreté et le chômage.

La montée en flèche des exécutions est en lien direct avec les crises qui frappent ce régime. Le fait que durant l’année passée on a dénombré le plus grand nombre d’exécutions depuis un quart de siècle, trahit la faiblesse sans précédent de ce régime face à la résistance d’un peuple en colère.

Le silence de la communauté internationale face à ces crimes sous prétexte des négociations nucléaires signifie pratiquement accompagner et encourager les criminels au pouvoir à continuer ces atrocités.

Saluant les manifestations et les protestations des familles des exécutés et des prisonniers, ainsi que celles de la jeunesse courageuse contre les pendaisons, Mme Radjavi a appelé l’ensemble des Iraniens à développer ces protestations. La Résistance iranienne, a-t-elle expliqué, veut l’abolition de la peine de mort en Iran après le renversement des mollahs et la mise en place d’une société sur la base des droits humains, sans tortures et sans exécutions.


En plus des exécutions l’an passé, les assassinats sont une méthode d’élimination des opposants. De plus, ils sont nombreux à avoir perdu la vie, abattus à bout portant par des agents répressifs dans diverses parties du pays. Des châtiments cruels comme les amputations, les yeux crevés et les oreilles coupées, sont venus compléter le cycle des atrocités de ce régime.

L’indifférence de la communauté internationale et son inaction face à ces atrocités a poussé les dirigeants de la dictature à se vanter de leurs crimes. Rohani qualifie les exécutions de “loi divine” et de “loi du peuple” (Agence Tasnime, affiliée à la force terroriste Qods, 19 avril 2014). Et Javad Larijani, le président de la soi-disant section des droits humains de l’appareil judiciaire des mollahs, a déclaré : “Nous n’avons pas honte des lapidations ou des autres décrets islamiques (…) personne n’a le droit de dire à un juge de s’abstenir de prononcer des verdicts qui dérangeraient les Nations Unies.” (10 avril 2014) De même, il a qualifié la « fermeté » en matière « d’exécutions », de “grand service rendu à l’humanité” et de source de “vie” avant d’ajouter : « ce sujet est une raison de fierté pour notre système judiciaire et nos organes de sécurité. Nous attendons des remerciements des institutions internationales et du monde pour ce grand service rendu à l’humanité. »

Ce criminel a qualifié avec haine le dernier rapport d’Ahmed Shaheed, rapporteur spécial de l’ONU sur la situation des droits humains en Iran, de soutien au terrorisme : « Sa défense du terrorisme est passible de poursuites judiciaires et nous ne pouvons pas laisser passer comme ça. Il a déclaré que tous les individus arrêtés ou sanctionnés en Iran pour terrorisme sont des défenseurs des droits humains. C’est passible de poursuites judiciaires. Selon les règlements de l’ONU, aucune institution ne peut prendre la défense du terrorisme.” (Télévision d’Etat, 8 octobre)




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