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jeudi 13 mars 2014

Importantes manifestations anti islamistes en Turquie : 20 blessés

France 24  De nouveaux affrontements ont éclaté à Ankara, mercredi 12 mars, après les funérailles d'un adolescent de 15 ans mort des suites de blessures causées par la police en juin 2013, lors de la fronde antigouvernementale. À trois semaines des élections municipales, l'enterrement du jeune homme a vite tourné au mouvement de protestation contre le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, empêtré depuis la mi-décembre dans un scandale de corruption sans précédent.
(les photos sont des extraits de la galerie du Nouvel Observateur)
Gaz lacrymogènes à haute dose
(AFP PHOTO/ OZAN KOSE)
Les forces de l'ordre sont intervenues dans la capitale avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser des milliers de contestataires qui scandaient des slogans hostiles au Premier ministre. Au moins deux manifestants ont été blessés et plusieurs ont été interpellés par la police, tandis que des incidents similaires ont été signalés à Izmir, métropole occidentale au bord de la mer Égée (ouest).
À Istanbul, la police turque a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser des centaines de manifestants qui faisaient route vers la place Taksim, épicentre des événements de juin 2013.

(AFP PHOTO/ OZAN KOSE)
Plus tôt dans la matinée, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées pour assister aux funérailles de Berkin Elvan dans son quartier d'Okmeydani, au cœur d'Istanbul. Cet adolescent, touché par une grenade, est décédé mardi matin après avoir passé de longs mois dans le coma.



(AFP PHOTO/ OZAN KOSE)
L’annonce, mardi, du décès de ce jeune homme, qui avait été pris pour cible lors des batailles de rue alors qu'il était sorti acheter du pain pour sa famille, a provoqué une vive émotion dans le pays. Ce jour-là, de violents affrontements ont ainsi opposé dans plusieurs villes la police à des manifestants réunis pour crier leur colère contre le gouvernement. Selon les médias turcs, une vingtaine de personnes ont été blessées, dont deux grièvement renversées par des véhicules de police. Au moins 150 personnes ont par ailleurs été interpellées.
"La police d'Erdogan a tué ce jeune. Il devrait avoir honte mais il n'a même pas présenté ses condoléance à sa famille", expliquait une étudiante à l'AFP lors d'un rassemblement à Istanbul. Les proches du jeune garçon ont aussi mis en cause le chef du gouvernement. "Ce n'est pas dieu mais le Premier ministre Erdogan qui m'a pris mon fils", avait déclaré sa mère à l'annonce de son décès.

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