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lundi 27 février 2012

Alliance HAMAS/Syrie : la rupture est officielle

Le HAMAS confirme son alliance avec l’Égypte :

France 24 AFP - Le Premier ministre du mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a salué vendredi au Caire la quête du peuple syrien pour la "liberté et la démocratie".

"Je salue le peuple héroïque de Syrie qui aspire à la liberté, à la démocratie et à la réforme", a déclaré M. Haniyeh devant une foule de partisans réunis dans la mosquée d'Al-Azhar, pour un rassemblement destiné à "soutenir (la mosquée) Al-Aqsa (à Jérusalem) et le peuple syrien".
"Ni Iran ni Hezbollah, Syrie islamique. Dégage, Bachar, dégage espèce de boucher", ont plus tard scandé les personnes présentes, tandis que M. Haniyeh restait de marbre.

 Guysen reprend en français un article du Jerusalem Post : 
 Dans la bande de Gaza, Salah al-Bardaweel, un haut responsable du Hamas, s’est adressé à des milliers de partisans lors d'un rassemblement dans le camp de réfugiés de Khan Younis ; il a envoyé "un message aux peuples qui n'ont pas encore été libérés, ces peuples libres qui saignent encore chaque jour".
"Le cœur du peuple palestinien saigne avec chaque goutte de sang versée en Syrie", a déclaré Bardaweel. "Aucune considération politique ne nous fera fermer les yeux sur ce qui se passe sur le sol syrien".

Le chef de file politique en exil du Hamas, Khaled Meshaal, et ses collaborateurs ont discrètement déserté leur siège à Damas et ont commencé à séjourner loin de la Syrie depuis maintenant plusieurs mois, bien que le Hamas a affirmé que leur absence de Damas n'avait aucun lien avec la révolte.

Ismail Haniyeh s'est rendu en Iran au début du mois, avec pour mission de consolider les liens avec le pouvoir qui fournit au Hamas de l'argent et des armes pour sa lutte contre Israël. Le résultat final de sa visite reste incertain, mais le ton des dernières déclarations du Hamas ne semble guère compatible avec la poursuite de relations chaleureuses avec Téhéran.

Étant donné l'importance de la Syrie pour son suzerain l'Iran,  nous assistons de fait à la rupture de l'alliance contre nature (sunnites/chiites) du HAMAS avec l'Iran. L'axe anti-israélien en sort affaibli.

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