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lundi 6 juin 2011

Le Yémen sombre dans la guerre civile


Le Parisien


Blessé vendredi dans le bombardement du palais présidentiel, le président Ali Abdallah Saleh est hospitalisé dans un état «stable», selon une source médicale. «Légèrement blessé à la tête», il a assuré être bien portant dans un message audio diffusé vendredi par la télévision d'Etat.
Le flou demeure cependant sur son véritable état alors que le Premier ministre, deux membres du gouvernement et deux haut-fonctionnaires, blessés dans l'attaque, ont été hospitalisés samedi en Arabie saoudite. Tandis que le pays sombre dans la guerrre civile, l'UE appelle ses ressortissants à évacuer le pays.

Le président blessé, des chefs tribaux attaqués en représaillesLa tension est montée d'un cran vendredi : le bombardement du palais présidentiel a tué 7 gardes et blessé le président et plusieurs membres du gouvernement. L'attaque a été attribuée au plus puissant des chefs tribaux du pays, cheikh Sadek Al-Ahmar, dont les hommes sont engagés dans une bataille sanglante contre les forces fidèles au président. 

En représailles, dix personnes ont été tuées et 35 autres blessées dans le bombardement vendredi par l'armée d'une maison du frère de cheikh Sadek, cheikh Hamid al-Ahmar, dans le sud de Sanaa. La résidence d'un autre frère du leader tribal ainsi que celle du général dissident Ali Mohsen al-Ahmar ont été pilonnées par la Garde républicaine.

Dans la soirée de vendredi, la capitale yéménite offrait l'image d'une ville fantôme, plongée dans l'obscurité en raison d'une panne de courant, au milieu d'un important déploiement des forces de sécurité. A Taëz (270 km au sud de la capitale), des heurts ont opposé des soldats à des manifestants qui tentaient de gagner la place de la Liberté, où un sit-in avait été démantelé par la force lundi au prix de plus de 50 morts.

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