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vendredi 15 octobre 2010

Egypte la censure des SMS financée par une taxe spéciale.

Des groupes réformistes en Égypte, de même qu'ailleurs dans la région comme en Iran, s'appuient de plus en plus sur l'internet et sur les téléphones portables pour s'organiser et pour échapper aux tracasseries des autorités.
Mahmoud el-Gweini, conseiller du ministre égyptien des télécommunications, a affirmé mardi à l'Associated Press que les entreprises qui envoient des messages texte - aussi connues sous le nom d'agrégateurs SMS - devront désormais obtenir une licence.
Une quinzaine d'entreprises devront chacune verser l'équivalent de 62 000Euros d'ici la semaine prochaine pour obtenir une licence, et une somme équivalente en guise de garantie.
Les messages texte ont constitué un outil de campagne efficace pour les Frères musulmans en 2005, qui ont surpris le régime en remportant 20 pour cent des sièges du Parlement aux dernières élections.
Moustafa el-Naggar, membre du nouveau mouvement réformiste dirigé par 
Mohammed el-Baradeï, lauréat du prix Nobel de la paix, a affirmé que son groupe envisageait la possibilité de se servir des envois massifs de messages texte pour mobiliser ses membres.
«Ils essaient de dépouiller l'opposition de tous ses outils. Mais nous allons en trouver de nouveaux», a-t-il dit.

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